Sérigraphie des Mujeres Libres – dessin de Lilas Cognet

30,00

 

Sérigraphie signée et numérotée d’après un dessin original de  Lilas Cognet représentant Mujeres Libres 

Série Révolté-e-s, Rebelles et Hors la Loi.

Sérigraphie au format 30X30 cm, 3 couleurs sur papier Fedrigoni Freelife Vellum 260 gr.

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Description

Mujeres Libres

Dessin : Lilas Cognet
Texte : la Poule Rouge

 

« Depuis notre plus jeune âge, nous souffrions en regardant les visages prématurément vieillis des femmes de notre peuple. La rébellion naissante, mais profondément justifiée, nous poussait à rechercher la cause de ces rides profondes qui marquaient les fronts mais bien souvent les joues.
Déjà, nous séparions les femmes en classes sociales, nonobstant, nous découvrions, sauf en de rares exceptions, une condition commune à toutes : l’ignorance et l’esclavage. »
Sara Berenguer, militante des Mujeres Libres.
Créée en avril 1936, les Mujeres Libres (les femmes libres) est une organisation féministe libertaire, active durant la révolution sociale espagnole et la guerre d’Espagne. Les Mujeres Libres voulaient mettre fin au triple esclavage des femmes : l’ignorance, le capital et les hommes.
Ses membres mettent en place des campagnes d’alphabétisation, ouvrent une auto-école et des cours professionnels pour remplacer les hommes partis au front, organisent l’approvisionnement des milices combattant les franquistes, apprennent à tirer et à sauter en parachute.
Un des points sur lequel ce mouvement était précurseur était la revendication d’instruire dès le plus jeune âge les enfants dans un cadre libéré de la compétition et de donner des cours d’éducation sexuelle, de parler de contraception et d’avortement, sujets alors tabous.
En 1937, les Mujeres Libres comptent 20 000 adhérentes. L’organisation se dissout dans les derniers jours de la République Espagnole, après avoir connu la déception de ne pas être reconnue par la CNT et le Mouvement Libertaire. Et bien sûr, sous Franco, on n’entendit plus beaucoup parler de féminisme…Une des première lois qu’il instaura, une fois au pouvoir, fut d’obliger la femme mariée à être « libérée » de son travail pour pouvoir se consacrer à son foyer et que, pour les autres, l’exercice d’un emploi salarié soit régulé par l’État. A la mort de Franco en 1975, le mouvement féministe renaît, interrompu par 40 années de dictature.

Lilas Cognet est dessinatrice et illustratrice à l’atelier Millefeuille et professeure de dessin à l’Ecole Emile Cohl.
Les rues de Lyon N° 14 L’histoire de Lyon en dix pages pour faire le malin en société,
Les rues de Lyon N° 31 : Pourquoi ça s’appelle comme ça ?
Docteur Henri est débordé, Editions la Palissade (2016)

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