Affiche en Sérigraphie de John Dillinger – dessin de Charlie Adlard

30,00

Sérigraphie signée et numérotée d’après un dessin original de Charlie Adlard représentant John Dillinger

Série Révolté-e-s, Rebelles et Hors la Loi.

Sérigraphie au format 30X30 cm, 3 couleurs sur papier Fedrigoni Freelife Vellum 260 gr.

 

69 en stock

Description

John Dillinger

Dessin : Charlie Adlard
Texte : la Poule Rouge

22 juillet 1934. Devant le cinéma Biograph Theater à Chicago gît le cadavre de John Dillinger. 4 balles ont mis un terme définitif à sa course folle.
Durant les années 30, le Rêve Américain est au trente-sixième dessous. Pour de très nombreux Américains, la pauvreté, la misère, sont les hypothèses les plus crédibles concernant l’avenir. Pour certains, le crime est la seule voie possible pour sortir de cette situation. La population pauvre va se passionner pour les méfaits, souvent ré-inventés par de fertiles imaginations, de certains de ces criminels qui acquièrent, malgré le sang versé, une image de héros se dressant contre la fatalité. John Dillinger est de ceux-là.
La spécialité de John Dillinger : le braquage de banques. Avec les différentes itérations de son gang, il prendra également d’assaut des postes de police. Sacré affront à l’ordre établi.
Le gang de Dillinger frappe aux quatre coins du pays. Aucun état n’est à l’abri. Les forces de police sont sur les dents. Dillinger semble impossible à attraper. Même blessé. Pourtant la police l’attrape, plusieurs fois. Plusieurs fois ? Dillinger semble impossible à garder derrière les barreaux. Dans les journaux et dans l’imaginaire populaire, ses multiples évasions font autant sensation que ses braquages.
Et c’est ainsi que John Dillinger finit par contribuer de façon considérable au développement des institutions policières de son pays. J. Edgar Hoover obtient la création et la direction du Federal Bureau of Investigation – FBI, une force de police capable de traquer les bandes du crime organisé dans tous les états de l’Union. Cela semble être la seule solution pour arrêter le gang Dillinger.
Et, effectivement, elle y parviendra, en arrangeant une trahison dans l’entourage de Dillinger.
En 34, après une année de cavale et une blessure à soigner, Dillinger arrive à Chicago pour y reprendre le cours de sa vie professionnelle. Le 22 juillet, il se rend au cinéma avec son amie Anna Sage. La balance, c’est elle. A la sortie du cinéma, le FBI est là. Dillinger tente de sortir son arme. Le dernier geste de sa carrière.
Le film était L’ennemi public n°1 de W.S. Van Dyke, avec Clarke Gable. On ne sait pas ce que Dillinger en a pensé.

Charlie Adlard est un dessinateur anglais. Après des études de cinéma et vidéo, puis une courte carrière de batteur dans un groupe de rock, il embrasse la carrière d’auteur de comics en 1992 quand ses premiers travaux sont publiés dans Judge Dredd Magazine. Il a travaillé sur des titres comme Mars Attacks, Batman, Superman, X-Men, X-Files et quantité d’autres. Depuis 2004 son activité se concentre essentiellement sur la série-monstre The Walking Dead (chez l’éditeur Image Comics, Delcourt en France) dont il réalise les dessins, succèdant à l’américain Tony Moore, sur le scénario d’un autre américain, Robert Kirkman, créateur de la série.
En 2010, pour cette série, Charlie Adlard se voit décerner les prix Eisner et Harvey.
La série a été adaptée à la télévision et rencontre également, sous cette forme, un grand succès international.
Plus d’informations sur :
http://www.charlieadlard.com/

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